Une feuille quand on rêve une montagne. Une feuille quand on remplit un carré. L'important c'est l'interférence. Le contact et la gestion du contact. Sortir du carré c'est commencer à remplir la feuille. Sortir de la feuille c'est commencer à remplir la montagne. Plus aucun soin n'est nécessaire. On arrache tout. On foule le sol de cette montagne pour aller vers un autre qui l'arpente. Un autre être qui l'arpente, qui la sculpte, la dessine, la rêve et la voit. Il n'y a rien de tel qu'une balade à la montagne. Ça ouvre. Ça ouvre l'appétit. On sort de la feuille, c'est pas simple et si on sait goûter au plaisir, on a tout à y gagner. Je suis vivant.